La vie au Pays de Galle est quelque chose de passionnant quand on sait y mettre du sien. Bien sûr, comme partout, l'habitude s'installe, les paysage ne paraissent plus aussi nouveaux qu'avant, les lieux perdent un peu de leur magie, la monotonie prend le dessus sur le curiosité.
Brecon Beacon et son patchwork de champs
Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez sans doute que j'aime observer avec un regard neuf. Ce qui peut parfois être assez... dérangeant quand je commence à me faire ma propre idée de ce que je voie et ceux que je rencontre. On dit souvent que je suis lunatique. C'est un trait de ma personnalité que je ne peux effacer, que je ne peux atténuer. J'ai grandi comme ça, peut-être sans avoir autant d'amis que mes camarades, mais au moins, j'ai toujours vécu mes relations à fond.
Mais là n'est pas le sujet. Ici, dans le comté du Rhondda Cynon Taff (prononcez rontha kenon taf en anglais), les choses perdent un peu de leur vivacité au bout d'un certain temps. J'ai donc commencé à étudier les fenêtres. Oui, les fenêtres.
Les fenêtres au Royaume-Uni sont quand même tout à fait singulières. Il n'y a pas de morceau de bois qui les séparent en deux, elles ne sont composées que d'une vitre ou deux, la deuxième toujours plus petite que la première, au dessus. Et autre chose : elles s'ouvrent principalement vers l'extérieur. On n'y pense pas comme ça, mais c'est assez dérangeant pour un ou une française. Comment expliquer à ses élèves que la fenêtre est un nom féminin car c'est quelque chose qui s'ouvre vers l'intérieur de la maison, historiquement parlant le lieu de la femme ?
Ces fenêtres, donc, cachent le plus souvent une sorte de banc, qui est en réalité l'épaisseur du mur qui vous protège de l'extérieur.
Voilà, c'est tout à fait cela.
Autant vous dire que les animaux de compagnie (et ils sont nombreux, ici) s'en donnent à cœur joie quand il s'agit, le matin, quand le soleil commence doucement à réchauffer la terre, les feuilles, et aussi les vitres, à s'allonger derrière ces fenêtres. Certains maîtres, particulièrement attentionnés, ont même disposés des niches derrière ces fenêtres. Ainsi, lorsque je prends le bus le matin, il m'arrive souvent de voir quelques chats et chiens se prélasser aux premiers rayons du jour.
Alors j'ai décidé de tenir une sorte de journal, de prise de notes sur le nombre d'animaux que je croise. Cela va d'un seul à 6, voire plus. Tout dépend de l'heure, de la position du soleil et surtout, surtout, de l'endroit où je voyage. Il y en a bien plus dans les zones les moins riches de la région que dans celles proches de la capitale. C'est assez étrange... Et ça me rend perplexe.
Devrais-je m'en inquiéter ?
C'est cool ces grands appuis de fenêtre, ça donne envie de s'y poser pour lire !
RépondreSupprimerOui, encore faut-il que ta maison soit chaude et bien isolee. Parce que dans ma maison, il fait tellement froid que je prefere lire dans mon lit !
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