mercredi 26 novembre 2014

La légende de Legend, ou comment passer à côté d'une des meilleures compositions de Jerry Goldsmith

  Ah, la musique électronique, tout une histoire pour moi, donc. Elle ne m'empêche certainement pas d'écouter du classique, mais elle me permet de découvrir tellement ! 

  Ou de redécouvrir. Je fais partie de cette génération qui a grandi avec les téléfilms diffusés pendant les vacances. Des films dit pour les enfants mais qui n'en sont souvent pas (un peu comme Legend, donc, puisque le film commence sur une scène de torture, habilement ôtée de l'enregistrement que j'avais). J'ai vu nombres de films au budget quasiment inexistant, mais que j'ai adorés. 

  Legend (1985) de Ridley Scott avec Tom Cruise, Mia Sarah et Tim Curry, fut de ceux-là. 


Vous me faites donc bien rire avec vos clowns.


  Legend, c'est l'histoire d'une princesse un peu trop curieuse qui se casse faire je ne sais plus trop quoi et se fait enlever par Darkness, un vilain méchant (pléonasme) qui veut tuer des licornes. Des licornes qui font un bruit de baleine. Je crois que c'est ce qui m'a le plus choquée quand j'étais gamine.


  Il existe deux versions de ce film, tout du moins au niveau musical. La version américaine a été composée par le groupe Tangerine Dream, et la version européenne par Jerry Goldsmith. Cependant, notre chère télévision française nous a souvent passé la version américaine.

  Pour ceux qui ont vu le film, vous vous souviendrez sûrement de cette scène avec la musique étrange mais entrainante de la version américaine : 

De quoi ne plus voir le Lolita de la même façon

  Eh bien chez Jerry Goldsmith, ça donne ça : cliquez-ici puisque Youtube n'est pas gentil.

  Comment suis-je arrivée à écouter du Jerry Goldsmith ? Je ne me l'explique pas. Je voulais peut-être quelque chose de plus, peut-être revivre l'univers de Legend comme je me l'étais imaginé étant petite. Néanmoins, je me souviens que c'est après avoir écouté Loved by the Sun chanté par Jon Anderson que je me suis mise à écouter l'autre version. Et je n'ai pas été déçue. 

  Si Tangerine Dream est allé très loin dans l'exploitation de la musique électronique, Goldsmith est lui resté un peu plus classique en utilisant de véritables instruments, des chœurs, tout ceci en petites touches très bien dosées qui contribuent, comme Beauty In The Beast de Wendy Carlos, à vous emporter dans un autre monde qui n'a aucun rapport avec celui dans lequel vous vous trouvez. 

 Le Legend de Jerry Goldsmith vous créé un monde à l'image du film, ce que, à mon sens, Tangerine Dream n'a pas réussi à faire. Un univers médiéval (du moins suggéré par les vêtements et l'univers dans lequel la princesse Lili évolue), un peu magique (le thème électronique), une histoire d'amour (le thème principal du violon), une aventure épique et magique (tous les violons et autres instruments ensembles, ainsi que les instruments à vent), des créatures étranges (les chœurs)... C'est tout simplement magnifique !

Laissez-vous transporter par le générique de fin...




A bientôt !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire